Les appareils de mesure LiDAR modernes scannent jusqu’à 1 million de points/seconde. Quant aux appareils de premier ordre, tel le P30 de Leica, ils offrent une précision en position (3D) de +/- 3 mm à 50 m et +/- 6 mm à 100 m. Finalement, il importe de souligner que les appareils de 1er ordre produisent un niveau de bruit minimal, ce qui augmente la précision.
Depuis les années 80, le calcul du volume propre aux empilements, aux agrégats, aux granulats et autres se fait à partir des sciences diverses dont la photogrammétrie et la topométrie. Grâce aux scanneurs LiDAR, la volumétrie a fait des pas de géants. Il suffit maintenant d’un seul opérateur, d’un scanneur, de quelques heures sur le terrain (varie en fonction de la dimension de la carrière p.ex.), de quelques heures au bureau et le tour est joué. Les volumes ainsi obtenus sont d’une précision telle qu’aucune autre méthode ne peut rivaliser.
La carrière ou l’empilement auront été mesurés à l’aide de centaines de millions de points rencontrant les précisions précitées. Rappelons qu’en arpentage traditionnel il est d’usage de mesurer une centaine de points tout au plus et qu’en photogrammétrie, les volumes se définissent à l’aide de lignes de contour qui, bien que précises, représentent un modèle édulcoré de la réalité.
Les images ci-haut illustrent respectivement des nuages de points obtenus par LiDAR. Les scanneurs laser intègrent une caméra à haute résolution (très haute résolution dans le cas des scanneurs de 1er ordre) qui sert à colorer le nuage de points qui, à l’origine, est monochrome. Le logiciel de traitement des données établi une corrélation entre chacun des points mesurés par le scanneur et sa position dans l’image photographique. C’est ce qui explique pourquoi le nuage de points ressemble dans les faits à une photographie du lieu.