À la lecture des informations disponibles sur la Toile, il apparaît que les gestions gouvernementales, principalement celles en milieu municipal, utilisent la cartographie mobile pour une multitude de tâches : aménagement de sites, préparation d’ordres de travail, inventaires (il importe de noter que seuls les vidéos géoréférencées permettent de mesurer avec précision l’image), identification de pistes cyclables, relation avec les citoyens, nommément en gestion de plaintes, inspection des chaussées, état des actifs (infrastructures), demandes et émissions de permis, dérogations mineures, planification de travaux, vérification de droits acquis, support aux réunions techniques, évaluation immobilière, évaluation de la signalisation etc.
Au Québec, seuls les grands centres urbains bénéficient d’une couverture en cartographie mobile telle qu’illustrée sur les cartes jointes; les zones bleues indiquent une couverture complète du territoire alors que les cercles de même couleurs indiquent qu’il existe sur le territoire quelques photos géoréférencées. Ainsi, les municipalités des régions de l’Abitibi (à l’exception de Val-d’Or), de Charlevoix, de la Côte-Nord, du Lac Saint-Jean (à l’exception de Ville Saguenay), du Bas Saint-Laurent, de la Gaspésie auxquelles s’ajoutent les régions encore plus éloignées, ne disposent d’aucun outil visuel similaire à l’exception de ceux qui ont octroyé des contrats particuliers à cet effet, dont Bécancour.
Pourtant, plusieurs de ces municipalités en région couvrent de très grands territoires; Gaspé en est un bel exemple avec ses 1 120 km2 de territoire et une population de 14 800 habitants. Ainsi, les coûts directs (essence, repas etc.) et indirects de déplacement (principalement la main d’œuvre) pour ces petites municipalités sont très importants. Et les gestionnaires, de par leurs fonctions, se déplacent régulièrement sur le territoire puisqu’ils ne disposent pas de la cartographie mobile appropriée des grands centres. Une situation à corriger!