Le scanner 3D au service de l’architecture
Les applications de levés par scanner 3D en architecture compte parmi les plus importantes de par la rapidité à mesurer des surfaces complexes et souvent très détaillées qui nécessiteraient des jours, voire des semaines de levés de type conventionnels.
Bien que l’utilisation d’appareils de 1er ordre (p.ex. le P30 de Leica) trouve son importance dans toutes les sphères d’activités, que ce soit en génie civil, en arpentage, en génie mécanique et autres, en architecture, les appareils de 1er ordre semblent un prérequis. La différence entre les instruments de mesure LiDAR de 1er ordre et de 2e ordre réside dans le bruit généré par ces derniers. Plus le bruit (de façon imagée, c’est le champ d’imprécision ou de flottement des mesures) est élevé, moins les mesures sont précises. De plus, l’identification des détails et la modélisation automatique présentent plus de difficultés avec les appareils de 2e ordre. En résumé, si l’on souhaite relever une façade ou un intérieur complexe de façon précise et nettement détaillé, il est souhaitable d’utiliser des scanners LiDAR de 1er ordre.
Les images illustrent ce à quoi peut ressembler un « produit final » en architecture. Elles sont composées de dizaines, voire de centaines de millions de points et chacun possède une coordonnée 3D unique. Chaque point peut être sélectionné et lié à un autre point afin de mesurer les paramètres les liant : distance, angle, direction.
Il en est ainsi des surfaces et des plans. Quant à la précision des mesures, elle est de +/- 3 mm en position pour des distances de 50 m et de +/- 6 mm en position sur des distances de 100 m. Finalement, la portée des scans se situe entre 40 cm et 270 m, ce qui permet tant la saisie de détails qu’une vue macroscopique des immeubles.